PDF Ebook Cahiers: (1957-1972)
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Cahiers: (1957-1972)
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Détails sur le produit
Fournitures diverses: 1008 pages
Editeur : Gallimard (4 novembre 1997)
Collection : Blanche
Langue : Français
ISBN-10: 2070749355
ISBN-13: 978-2070749355
Dimensions du produit:
22,5 x 14 x 4,7 cm
Moyenne des commentaires client :
4.8 étoiles sur 5
5 commentaires client
Classement des meilleures ventes d'Amazon:
142.846 en Livres (Voir les 100 premiers en Livres)
D'un abord un peu difficile, ces cahiers livrent les pensées de Cioran en vrac, dans des petits textes, allant de phrases simples a des paragraphes d'une page. Il n'y a aucune structure autre que l'évolution des idées qui lui traversait l'esprit.Certains lecteurs seront rebutés par ce type d'ouvrage - évidemment pas conçu pour être publié - mais personnellement j'aime lire les pensées "privés" de grands auteurs. (Les journaux de Ralph Waldo Emerson sont, par exemple, une lecture passionnante.)C'est un gros livre a mettre au chevet pour lire en bribes quand on en a envie. A la fin, il faut recommencer ; car ce livre contient des bijoux de pensée de Cioran qui méritent a être relu.
Le couple étrange que formaient Cioran et Simone Boué m'a fasciné, inspiré une profonde sympathie. Et pourtant ! Je ne connais Cioran qu'à travers ses écrits. Et je n'ai découvert Simone Boué qu'à travers quelques témoignages rarissimes, notamment son interview par Norbert Dodille. Si quelqu'un n'ayant jamais lu Cioran me demandait par quel ouvrage il était souhaitable de commencer, je serais vraiment très embarrassé ! Pour avoir des chances d'apprécier Cioran, il faut aimer les observations brèves sur la vie quotidienne, la condition humaine, les illusions qui nous aveuglent, autrement dit apprécier les remarques qui donnent matière à réflexion. Certains commentaires excessifs, très pessimistes ou désabusés de Cioran peuvent dérouter le lecteur, mais il faut passer outre, se mettre à la place de l'auteur, tenir compte de ses obsessions, se laisser séduire par son étonnante lucidité, sa perspicacité hors normes. Quoi qu'il en soit, les Cahiers pourraient constituer une excellente entrée en matière.
Et se passe facilement de commentaires. Je ne sais pas ce qu’il révèlent de sa psychologie… ou de celle du lecteur. Le qualificatif paradoxal s’impose comme trop facile. Je dirais que beaucoup de considérations de Cioran semblent dites du fond d’une caverne, où elles renvoient de multiples échos.« Aucun ami ne vous dit jamais la vérité. C’est pour cela que seul le dialogue muet avec nos ennemis est fécond. »« Tel philosophe lui croit avoir élaboré un système ne fait au fond qu’appliquer le même schéma à tout, au mépris de l’évidence, de la diversité et du bon sens. Le tort des philosophes en général est d’être trop prévisibles. Du moins sait-on avec eux à quoi s’en tenir. »« Qu’ils sont difficiles les rapports avec les êtres ! C’est une très grande consolation de penser qu’il y a des choses. »cioran16-900x576« La peur de se faire des ennemis peut provenir soit de la délicatesse, soit de la lâcheté. Il faut bien connaître un homme pour savoir si c’est l’une ou l’autre qui commande à cette peur-là . »« On n’aime [sic] vraiment un ami que lorsqu’il est mort. »« Si haute est mon idée de la solitude que chaque rendez-vous est une crucifixion. »« Chaque fois que j’ai quelqu’un à rencontrer je le hais ; puis je lui pardonne. C’est l’effet du soulagement mais aussi le regret d’avoir été injuste à son égard. »« Dans une interview de Claude Simon, celui-ci dit qu’il s’efforce de s’abstraire du récit, de n’y pas intervenir à la manière du romancier qui s’érige en juge ; il veut être parfaitement objectif, laisser les choses et les êtres se livrer eux-mêmes… Et je pense que si Saint-Simon est aujourd’hui le prosateur français le plus vivant, c’est parce qu’il est présent dans chaque ligne qu’il écrit, qu’on le sent palpitant, haletant derrière chaque “sortieâ€, chaque charge chaque adjectif. Il écrivait, il ne faisait pas la théorie de l’art d’écrire, comme on le fait communément en France, pour le plus grand dam de la littérature. Tous ces types exsangues sclérosés, ratiocineurs, ils manquent de tempérament, ils sont subtils et ennuyeux ; ce sont des cadavres prolixes, déguisés en esthéticiens. Ils n’ont pas une âme, mais une méthode. Tous, ils n’ont que ça. Que je déteste tous ces littérateurs, que leur talent m’est inutile ! »Un jugement inattendu sur Joyce (mais Cioran se fait une spécialité d’être inattendu, en se présentant à des rendez-vous inexistants, auxquels le lecteur est présent et à l’heure) :« Ce qui fait que je n’aime pas vraiment Ulysse, c’est qu’il est trop élaboré ; c’est presque un roman… didactique. Et puis il manque ce rythme haletant qu’on trouve chez Dostoïevski et Proust. » (ça me fait plaisir pour Proust et ne me surprend pas au sujet de Dostoïevski ; il continue) « L’idée première m’en impose plus que l’exécution. D’ailleurs je n’ai jamais pu le lire que par bouts, et jamais intégralement. C’est un tissu de “potinsâ€, la somme du déconnage, les divagations d’une concierge universelle. »« Ecrire un livre, le publier, c’est en être l’esclave. Car tout livre est un lien qui nous attache au monde. Une chaîne que nous avons forgée nous-même. Un “auteur†ne parviendra jamais à la pleine délivrance : il ne sera qu’un velléitaire pour tout ce qui regarde l’absolu. »« Je viens de lire Gelassenheit de Heidegger. Dès qu’il emploie le langage courant, on voit le peu qu’il a à dire. J’ai toujours pensé que le jargon est une immense imposture. Pour mettre les choses au mieux, on pourrait dire : le jargon est l’imposture des gens honnêtes. Mais c’est être indulgent que de présenter les choses ainsi. En réalité, dès qu’on saute du langage vivant pour s’installer dans un autre, fabriqué, il y a une volonté plus ou moins inconsciente de tromper. »« Cherché pendant plus de deux heures mes déclarations d’impôt des cinq dernières années pour pouvoir compléter une déclaration que m’envoient les allocations familiales. C’est à devenir fou. Que je sois mêlé à ce bordel. Comme si je faisais partie de la société. J’ai toujours payé des impôts sur des revenus plus ou moins fictifs, en tout cas exagérés par moi – pour pouvoir justifier de ma condition d’écrivain. Comme si j’étais écrivain ! »« Un sceptique conséquent, professionnel, devrait être incapable de rancune.(Pourquoi “professionnel†? parce que chaque jour, je vais vers le doute comme d’autres vont à leur bureau.) »Pour donner envie de le lire, une sélection tout à fait subjective de citations extraites de ce livre :« On n’est pas orgueilleux lorsqu’on souffre mais lorsqu’on a souffert. Nos épreuves ne sont pas une leçon de modestie. Et à vrai dire, rien ne rend modeste. »« Être méconnu, incompris, solitaire, je ne vois pas ce qu’il faut de plus pour être heureux. »
Ce livre est monumental (998 pages,pas une de moins). Formé de brèves reflexions, de souvenirs, de notes de lectures, d'idées à développer; ces cahiers, loin d'être un journal fidèle peut constituer une lecture amusante, mais seulement les jours de beau temps. La mélancolie guette à chaque ligne. Le style de Cioran est inimitable, tant dans la maitrise du vocabulaire que dans l'effort syntaxique. On peut laisser "trainer" ce livre, sur une table basse ou de chevet. Ce n'est pas un livre à dévorer mais un apéritif méthaphysique. L'enchainement des idées poussent d'ailleur le lecteur à réfléchir, à approfondir la rélexion après chaque paragraphe. Ces Cahiers peuvent accompagner une vie, augmenter votre "réserve à citations", ou vous aider à découvrir l'être le plus triste du monde.
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